Le projet
Concept & description
Scénographie de l’exposition permanente de l’Arc de Triomphe.
Agencement de l’ensemble des salles intérieures.
Aménagement muséographie & accueils. Mise en lumière.
Le projet
Un peu plus en détails
La lisibilité du monument
Ne pas trahir les espaces, rendre lisibles leurs constructions, dévoiler les perspectives, même s’il faut par ailleurs canaliser les circulations. Le choix scénographique contribue à rendre la structure du monument déchiffrable dans sa volumétrie et ses circulations.
La lisibilité du parcours
De l’intérieur, l’Arc est un volume opaque. Il est difficile de s’y repérer, de comprendre l’articulation des espaces, de se situer. L’utilisation des éléments de mobilier, limités aux banquettes et strapontins des zones repos/détente, contribue à modeler le circuit. Un travail spécifique sur la signalétique de situation contribue à aider le visiteur dans ses tentatives de localisation.
Le jeu des escaliers et des ascenseurs rend parfois difficile la définition d’un parcours de visite dans l’arc où l’on ne peut se croiser dans les lieux de circulation. La mise en espace muséographique vise à rendre le parcours lisible, voire à fluidifier la circulation.
La légèreté
Comme un contrepoint à l’aspect « monumental » de l’arc, l’exposition se veut légère, transparente et fluide, comme la circulation d’une pensée agile dans le temps et dans l’espace qui se joue de la matière pour mieux la faire entendre.
Une architecture sans meubles, comme suspendue à l’Arc. Les dispositifs d’accrochage se posent sur le monument sans l’écorcher.
Voir et toucher
De par l’absence d’objets qui sont le lot commun des projets muséographiques, le multimédia au sens large s’impose. Mais il ne faudrait pas confondre « virtuel » et « désincarné ». Ici, plus qu’ailleurs le virtuel implique un engagement du corps. Le monument de pierres fascine par son relief. C’est le changement d’échelle qui permet de toucher et de manipuler ce que notre taille réduite maintient à distance
Suggérer pour informer
L’information dialogue avec les lieux et les surfaces de façon à suggérer, à donner à comprendre, sans jamais devenir pesante. Le fonctionnement du lieu avec ses passages étroits, implique un public en perpétuel déplacement, qui touche un temps pour laisser ensuite sa place. Le projet privilégie l’évocation plus que l’enseignement, l’allusion plus que le didactisme, difficilement compatible avec la diversité des langues et la nature des publics.
Interaction et contemplation.
Les dispositifs présentés ne sont pas tous interactifs, le visiteur fuit la sollicitation permanente. Quand ils ne sont pas manipulés, les dispositifs interactifs passent automatiquement en mode « fonctionnement autonome ». Le visiteur obtient ainsi un aperçu du contenu d’un dispositif sans nécessairement intervenir physiquement.