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Le projet

Concept & description

Scénographie de l’exposition permanente de l’Arc de Triomphe.
Agencement de l’ensemble des salles intérieures.
Aménagement muséographie & accueils. Mise en lumière.

En savoir plus
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ARC SYMETRIE SALLE SOUS-SOL © David Boureau 0223
Arc SALLE SOUS-SOL © David Boureau 01
ARC DETAIL DISPOSITIFS SYMETRIE © David BOureau 04
Arc DIPOSITIF vertivisio position vertical © David Boureau 05
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ARC SYMETRIE DISPOSITIF CARTE MONDE © David Boureau 06
ARC SALLE BIAI © David Boureau 9856
arc VERTISCOPE & PERSONNAGE © David Boureau 07
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image axo intérieure
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cartepostalewarpeacebw
02 février 2008 017
arc de Triomphe 061
arc de Triomphe 056
arc de Triomphe 050
02 février 2008 006
P1030556

Le projet

Un peu plus en détails

La lisibilité du monument

Ne pas trahir les espaces, rendre lisibles leurs cons­tructions, dévoiler les perspectives, même s’il faut par ailleurs canaliser les circulations. Le choix scénogra­phique contribue à rendre la structure du monument déchiffrable dans sa volumétrie et ses circulations.

La lisibilité du parcours

De l’intérieur, l’Arc est un volume opaque. Il est diffi­cile de s’y repérer, de comprendre l’articulation des espaces, de se situer. L’utilisation des éléments de mobilier, limités aux banquettes et strapontins des zones repos/détente, contribue à modeler le circuit. Un travail spécifique sur la signalétique de situation contribue à aider le visiteur dans ses tentatives de localisation.

Le jeu des escaliers et des ascenseurs rend parfois difficile la définition d’un parcours de visite dans l’arc où l’on ne peut se croiser dans les lieux de circulation. La mise en espace muséographique vise à rendre le parcours lisible, voire à fluidifier la circulation.

La légèreté

Comme un contrepoint à l’aspect « monumental » de l’arc, l’exposition se veut légère, transparente et fluide, comme la circulation d’une pensée agile dans le temps et dans l’espace qui se joue de la matière pour mieux la faire entendre.

Une architecture sans meubles, comme suspendue à l’Arc. Les dispositifs d’accrochage se posent sur le monument sans l’écorcher.

Voir et toucher

De par l’absence d’objets qui sont le lot commun des projets muséographiques, le multimédia au sens large s’impose. Mais il ne faudrait pas confondre « virtuel » et « désincarné ». Ici, plus qu’ailleurs le virtuel implique un engagement du corps. Le monument de pierres fascine par son relief. C’est le changement d’échelle qui permet de toucher et de manipuler ce que notre taille réduite maintient à distance

Suggérer pour informer

L’information dialogue avec les lieux et les surfaces de façon à suggérer, à donner à comprendre, sans jamais devenir pesante. Le fonctionnement du lieu avec ses passages étroits, implique un public en per­pétuel déplacement, qui touche un temps pour laisser ensuite sa place. Le projet privilégie l’évocation plus que l’enseignement, l’allusion plus que le didactisme, difficilement compatible avec la diversité des langues et la nature des publics.

Interaction et contemplation.

Les dispositifs présentés ne sont pas tous interactifs, le visiteur fuit la sollicitation permanente. Quand ils ne sont pas manipulés, les dispositifs interactifs passent automatiquement en mode « fonctionnement autonome ». Le visiteur obtient ainsi un aperçu du contenu d’un dispositif sans nécessairement intervenir physiquement.